Les douleurs aiguës : comprendre, ressentir, alléger avec la sophrologie comme alliée.
La douleur aiguë est un signal d’alarme.
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle.
Découvrez comment la sophrologie peut être votre alliée.
La douleur apparait quand les nocicepteurs, répartis dans touts le corps, envoient un signal d’alerte vers le cerveau grâce à la moelle épinière.
Le rôle de la douleur est essentiel :
protéger l’organisme,
alerter d’un danger,
provoquer une réaction adaptée.
Comme quand je retire ma main immédiatement lorsque l’eau est trop chaude ou que je porte ma main à ma bouche quand j’ai une rage de dent.
La douleur aiguë : un signal d'alarme vital
La douleur aiguë est une douleur généralement intense et liée à une lésion (coupure, brûlure, piqûre, …). Cette lésion peut être présente ou à venir (donc pas sûr qu’elle soit réelle).
Contrairement à une douleur chronique, la durée d’un douleur aiguë est limitée dans le temps.
Elle se manifeste souvent de façon vive, brutale et sa cause est identifiable :
douleurs post-opératoires
fracture ou entorse après une chute
coliques néphrétiques, réputées pour leur intensité
brûlures
appendicite, pancréatite, infarctus …
Cette douleur est spécifique. Elle joue un rôle protecteur car elle me force à stopper mon activité, à chercher de l’aide ou à protéger la zone blessée.
La douleur n'est pas un mal en soi, mais un avertissement
Que se passe-t-il dans mon corps?
Lors d’une douleur aiguë, plusieurs mécanismes s’activent.
Transduction : une agression endommage les tissus. Les nocicepteurs transforment cette stimulation en signal électrique.
Transmission : le signal circule via les fibres nerveuses jusqu’à la moelle épinière puis au cerveau.
Modulation : le signal peut être amplifié ou atténué selon des mécanismes chimiques et nerveux.
Perception : le cerveau analyse la douleur et lui donne sa dimension physique et émotionnelle.
Chaque douleur est une étincelle élèctrique dans le corps et le cerveau
En même temps, les médiateurs chimiques sont libérés au niveau de la lésion pour déclenchent une réaction inflammatoire.
Le système sympathique s’active ! Et je ne peux rien y faire c’est automatique !
Accélération du rythme cardiaque,
Respiration plus rapide,
Tensions musculaires,
Hypervigilance
Plus simplement, je me blesse, les capteurs de la douleur (nocicepteurs) envoient un signal électrique à mon cerveau qui l’interprète (intensité et perception).
Suite à quoi je vais avoir une réaction (demander de l’aide, me mettre en sécurité, me soigner).
La sophrologie : un soutien précieux
La sophrologie ne supprimera pas la cause de la douleur aiguë, mais elle permettra d’agir sur ma perception et sur ma réaction émotionnelle déclenchée.
Apaiser l’anxiété et la peur qui renforcent la douleur
Diminuer la perception douloureuse par des exercices d’attention et de respiration
Relâcher les tensions musculaires et réduit les contractures
Activer le système parasympathique (ralentissement du rythme cardiaque, meilleure oxygénation)
Favoriser une récupération plus rapide en redonnant de l’énergie
Je ne peux pas agir sur mon système sympathique qui est complètement autonome et travaille pour ma survie. Mais je peux activer mon système parasympathique pour rétablir l’équilibre, retrouver le calme et mieux gérer la douleur aiguë.
Apaiser l'esprit, c'est déjà apaiser le corps.
S'entrainer pour mieux gérer la douleur aigüe
Oui, c’est l’entrainement qui rendra les techniques sophrologiques efficaces.
Lors d’un épisode douloureux le corps et l’esprit sont en alerte. C’est pourquoi l’entrainement dans un moment de calme facilitera ces apprentissages.
Un entrainement régulier permettra d’installer des automatismes :
respiration plus fluide
image mentale plus facile
corps plus vite détendu
La sophrologie c'est comme un muscle plus je m'entraine, plus elle répond naturellement quand j'en ai besoin
Alors quand la douleur apparaitra, tous les outils nécessaires seront disponibles pour traverser les périodes de douleur aiguë avec plus de sérénité.
Douleur aiguë : deux protocoles types
Il est évident que chaque accompagnement est unique pour répondre à vos besoins spécifiques. Néanmoins, dans le travail de gestion de la douleur aiguë, voici deux protocole types.
Respiration – relâchement et image mentale.
Respiration abdominale profonde (4-1-6 temps)
Scan corporel avec relâchement progressif des tensions
Image mentale d’un lieu sécurisant et apaisant
Substitution sensorielle
Micro séquence détente
Respiration 4-7-8 pour rapidement trouver le calme
Mettre la douleur à distance en l’observant comme un objet neutre
Alterner contraction et décontraction pour favoriser le « laisser aller »
Imaginer accueillir la détente à l’inspiration et relâcher les tension à l’expiration
Une phrase comme « j’inspire la détente, j’expire les tensions » ou « j’accueille le calme en moi » peuvent aussi être une aide à la concentration pour réaliser ces pratiques sophrologiques.
Des mouvements peuvent aussi y être associés.
La douleur aiguë est un messager
La douleur aiguë est un signal d’alarme vital. C’est la résultante d’un mécanisme chimique et physique qui vise à alerter d’un danger. La douleur va entrainer une réaction immédiate (mise en sécurité, demander de l’aide, me soigner, …).
La sophrologie propose un soutien bienveillant :
ralentir
respirer
imaginer
relâcher
La sophrologie est une aide pour transformer la douleur aiguë, pour ne plus seulement la subir mais apprendre à la gérer au mieux. En complément ou en attendant les soins médicaux adaptés.